N’ayez pas honte : tout le monde aime rendre ses parents fiers. Nous sommes presque tous sensibles à leurs avis et à leurs jugements, qui nous guident et nous rassurent.
Normale, cette influence parentale
Enfant, la dépendance envers nos parents est physique, matérielle et psychologique.
À l’adolescence, notre dépendance envers nos parents demeure, tout en s’estompant doucement. Malgré une période de réaction face à eux, leur influence est toujours présente dans presque toutes nos décisions.
Quand arrive l’âge adulte, nous nous affranchissons habituellement de cette dépendance. Nous réalisons nos propres projets et désirs, nous assumons les résultats de nos actes, même si nous espérons toujours (secrètement) obtenir l’approbation parentale.
Et après? Souvent, adulte, nous cherchons à nous rapprocher de nos parents. Nous établissons alors une nouvelle relation avec eux. Nous souhaitons et toujours leur assentiment, mais cette fois, plus ouvertement et avec maturité.
Déception inévitable
Qui n’a pas déjà déçu ses parents? Difficile de faire autrement : nous naissons et évoluons dans une société et une culture qui n’est pas les leurs. Nous ne vivons donc pas les mêmes défis, nous n’avons pas les mêmes convictions. Qui n’a jamais entendu son parent lui dire : « Dans mon temps, on n’aurait jamais osé faire ceci ou cela! »?
Seul l’avis de mes parents compte
À l’âge adulte, nous devrions considérer l’avis de nos parents, mais tout en restant libres de décider ce qui nous convient le mieux. Attention de ne pas subir l’influence de vos parents! Une trop grande dépendance parentale peut nuire à votre capacité à faire des choix, même jusque dans votre relation avec votre partenaire de vie ou vos enfants.
Posez-vous la question : « Puis-je prendre des décisions qui vont à l’encontre de l’avis de mes parents, et me sentir tout de même bien? »