On entend beaucoup parler de travail freelance, de freelances qui ont une vie parfaite : épanouissement, richesse, compte Instagram irrésistible.
Mais qu’est-ce que le freelance?
Le freelance n’est pas un métier. C’est plutôt du travail indépendant, des activités professionnelles exercées sans patron ni personnel. Bref, une personne qui gère seule son entreprise. Ou, plus bref encore, du travail autonome ou à la pige.
Quelques exemples de travail en freelance : graphisme, photographie, musique, entrainement sportif privé, marketing, garde d’animaux, soins à domicile, création de sites web, traduction. Et parfois, les activités en freelance sont moussées sur les réseaux sociaux pour, surtout, aller chercher de nouveaux clients.
Pourquoi est-ce si populaire?
Les nouvelles générations, les progrès techniques, la recherche de satisfaction personnelle accrue expliquent en partie l’attrait vers ce type de travail autonome. Choisir ses tâches, être libre dans son travail, respecter ses valeurs, moduler son horaire, travailler de n’importe où, tout ça devient ainsi possible.
La pandémie de COVID-19 a aussi laissé sa marque. Le freelance existait avant, mais les confinements et les besoins de distanciation ont provoqué la remise en question de la valeur du conventionnel métro-boulot-dodo du lundi au vendredi.
Que du beau?
Avec la flexibilité vient l’incertitude.
- Revenus non garantis et variables, car périodes d’abondance et de famine
- Solitude et charge mentale qui ne peut pas être se partager
- Aucun avantage social ni assurance
- Pas de congés de maladie ni de congés payés
- Pas d’accès au chômage ni de fonds de pension
Alors, doit-on l’essayer? Vaut-il mieux combiner un emploi stable à temps partiel avec un travail en freelance? Chose certaine, l’évolution du marché du travail n’est pas sur le point de stagner et le futur nous réserve assurément des surprises!